J'irai à la mer, ramasser des galets, je suspendrai chaque galet à un fil de rafia, et je réunirai les fils dans ma main, les galets pendant et se serrant les uns contre les autres, ça ferait comme un bouquet à l'envers.
que fait-on quand ca va pas?
que fait-on quand "c'est comme ça"?
cogner sa tete contre les murs
pleurer jusqu'a l'usure
c'est comme ça et puis c'est tout
je vais pleurer dans un trou
rien n'y changera
tu ne reviendras pas.
que fait-on quand ca va pas?
que fait-on quand "c'est comme ça"?
cogner sa tete contre les murs
pleurer jusqu'a l'usure
que fait-on quand ca va pas?
que fait-on quand "c'est comme ça"?
cogner sa tete contre les murs
pleurer jusqu'a l'usure
que fait-on quand ca va pas?
que fait-on quand "c'est comme ça"?
cogner sa tete contre les murs
pleurer jusqu'a l'usure
que fait-on quand ca va pas?
que fait-on quand "c'est comme ça"?
cogner sa tete contre les murs
pleurer jusqu'a l'usure
que fait-on quand ca va pas?
que fait-on quand "c'est comme ça"?
cogner sa tete contre les murs
pleurer jusqu'a l'usure, jusqu'a l'usure.
le monde continue de tourner
mais toi tu n'es pas là
l'amour que j'ai à te donner
j'en fais quoi?
tout ce que je pourrais faire
tout ce que je pourrais dire
ne te fera pas revenir
je suis vide de toi, a l'interieur, a l'exterieur
tu es morte en moi, il ne me reste que les pleurs
je veux encore te sentir bouger
je veux encore m'imaginer
que demain c'est le grand jour
je veux encore etre grosse pour toi
avoir mal au dos, au ventre, à la fois
j'en fais quoi de cet amour
j'en fais quoi tous les jours
toutes les nuits, chaque seconde
seule, ou devant tout le monde
tu n'es pas près de moi
le monde continue de tourner
mais toi tu n'es pas là
l'amour que j'ai à te donner
j'en fais quoi?
j'aurais tout fait pour toi
coiffer tes cheveux nettoyer tes yeux
te soigner t'écouter te choyer
te bercer t'embrasser
passer des nuits blanches
j'aurais fait tout ce qu'il faut
mon coeur flanche
si douce, si pure, ta peau
me manque inlassablement,
inlassablement.
le monde continue de tourner
mais toi tu n'es pas là
l'amour que j'ai à te donner
j'en fais quoi?
j'avais peur d'avoir mal,
que tu sois sale en sortant
comme je regrette, avoir mal,
c'est pas important
peu importe un bébé gluant
je veux juste un bébé vivant
tes yeux gonflés, si fermés
ta bouche ouverte, si bleue
il ne manquait qu'un souffle de vie
pour que tu bouges tes doigts
juste un souffle de vie
pour entendre tes cris
je ne saurais guérir de t'avoir perdu
je ne saurais cessé d'esperer
qu'on me rende mon bébé
mon ange tu n'as rien vecu
si petite, je n'ai pas su te proteger
si fragile, je ne saurais guérir de t'avoir perdu
si douce, je ne saurais guérir de t'avoir perdu
si calme, je ne saurais guérir de t'avoir perdu
le monde continue de tourner
mais toi tu n'es pas là
l'amour que j'ai à te donner
j'en fais quoi?
Pourquoi, même quand tout va
la vie n'est belle que deux jours sur trois?
C'est peut-etre les souvenirs douloureux
qui nous changent en eternels peureux
C'est peut-etre l'injustice
de ceux qui subissent...
Ou le monde qui ne tourne pas rond
le fait qu'on soit tous un peu cons
Ou bien la somme de toutes ces choses...
pourquoi même quand tout va
la vie n'est belle que deux jours sur trois?
elle ne reste jamais très longtemps rose
C'est peut-etre qu'on reflechit trop
c'est comme ca, ya des bas et des hauts
Un jour sur trois, même quand tout va
je sais pas pourquoi, j'arrive pas
à profiter du moment présent
à m'abandonner à l'instant.
Je suis lasse.
est ce que c'est pathetique de vouloir vendre son ame pour quelques (gros) kilos?
suis je folle d'en vouloir a la terre entiere d'etre plus mince que moi?
mon ego enfle avec mes cuisses et j'ai faim, j'ai faim...
Manger du sucré, du salé, j'ai faim sans fin sans faim.
je ravale de la tristesse chaque seconde je me retiens de manger
et je me regarde, triste et grosse, bouffie par la haine que j'ai de moi meme
impossible de controler l'appetit qui me devore et me fait eclater
je suis un elephant pataud pathetique, on devrait me mettre a part, avec tout ceux qui sont malheureux, on pleurerait ensemble pour des choses importantes qui ne le sont pas, on se laisserait mourir en mangeant trop. Moi je suis une boulimique, mais une trop lache, une boulimique pas courageuse: le vomi c'est pas bon, ca pique et ca fait mal.
il n'y a rien de plus injuste que des jambes fines et galbées; mais je le sais que c'est superficiel! honte a vous bande d'hypocrites, qui pensez que je ne suis qu'une attardée de l'apparence, alors que vos cheminements tournent toujours autour de la beauté. etre gros et moche c'est une tare, une maladie contagieuse, j'en mourai peut etre pas mais j'en souffre. c'est une gangrene! il faut tout couper, tailler dans la masse de graisse, va t en je t en supplie...
flaque informe de gelée tremblotantes, je gemis de douleur et ca fait comme si je le meritais.
qu'est ce qu'ils ont fait pour etre comme ca les gens beaux?
j'en ai des forces, des qualités, je pourrais soulever des montagnes, pourtant je suis si faible avec la nourriture. mon corps n'est que le terrain devasté, preuve de la guerre incessante... je suis perdante, je suis un obus abandoné a moi toute seule!
est ce que si je pleure toutes les chaudes larmes de mon corps je serai mince?
grossesse et depression...
je pense a tout ce poids pri, qui sera tellement difficile a reperdre
Etre mere, ca me fait pas peur.
Etre grosse et ne plus etre femme, c'est ca qui me fait peur.
Si c'etait possible je ferais de mon corps l'Oeuvre de ma vie
ce n'est pas descriptible a quel point j'ai envie
de passer tant de temps a peindre mes formes
si minces et genereuses, la douceur les ornent
je voudrais choisir chaque détail
et qu'a mes yeux il n'y ai
plus la moindre faille
jusqu'au petits pieds delicats, je ferais de tous mes pas
des volutes de charme, spirales d'etourdissement,
a faire tourner la tete du moindre soupirant
un geste, un sourire, avec desinvolture
une beauté qui n'a nul besoin de parure
la Méduse, c'est moi.
chaque boucle est semblable aux serpents
et c'est malgré moi que l'on s'éprend
car je n'ai d'yeux que pour toi,
Toi qui ne voit plus que Moi.
Quand je regarde dans ma boite à souvenirs
je ressens à nouveau le desespoir
une solitude qui n'laisse rien d'autre à voir
pourtant yen a des petits mots,
des dessins de gens que j'ai aimé
des mots d'amour, des mots idiots
des lettres pour me montrer
que je suis si bien, pour me témoigner
d'une amitié profonde ou passagère
des lettres qui ne datent pas d'hier;
j'ai tout gardé, précieusement,
les souvenirs, gais ou méchants
j'ai tout noté, tout décri, tout ce que j'ai ressenti
je ne voyais que mes grands maux
j'ai écrit beaucoup de gros mots
et de questionnements sur la vie
à quoi ça sert d'etre ici...?
je ne sais plus où je voulais en venir
mais quand je regarde ma boite à souvenirs
je me dis que ce que j'ai perçu
l'habitude de la solitude
ça n'était pas la réalité
que les reflets d'une sensibilité
je ne dis pas que j'ai tout monté en épingle
parce que c'est dur la vie
c'est juste que je ne suis pas à plaindre
et que j'en ai eu des amis
je regrette de n'avoir pas su profiter de chaque moment
de m'être senti si seule, mais à présent
je me rends compte de tout ce que vous m'avez apporté
ces relations m'ont façonné...
Les personnes plus agées doivent elles faire leur lois
et nous dicter nos moindres pas
sous pretexte d'avoir plus d'experiences
doit on boire leur pseudo science
dont on se rendra compte de la fausseté dans 10 ans
chaque generation essuie les pots cassés de celle d avant,
ses ratés, ses regrets, ses paresses,
Reflechir a mon avenir... je le fais sans cesse!
Je fais ce qu'il me semble bon, ce qui me rendra heureuse,
peu importe si mes ainés decretent que je suis sur le mauvais chemin
je fais ce qu'il me semble bon, ce qui me rendra heureuse
pour pouvoir me reveiller chaque matin
sans remords, sans regrets
et meme si je me trompe j'aurais fait
a ma facon, tout en ayant pri compte de vos idées vétustes
On aspire tous a des choses differentes que l'on croit justes.
Poussons les jeunes a trouver leur propres solutions,
faisons leur confiance et acceptons qu'ils nous disent "non".
ya un moucheron sur l'écran d'ordi
il descend comme une goutte de pluie
sur la fenetre pleine de buée
je souffle pour tout flouter
derriere la vitre il fait froid
je fais comme si je ne voyais pas
ya un moucheron sur l'écran d'ordi
il descend comme une goutte de pluie
Moi je danse sur le monde / je ressens beaucoup d'ondes / tout c'qui va, tout c'qui va pas / je danse sur cette terre / j'danse sur la misere / meme si c'est que dans ma tete / je deviens pseudo poete / meme si mes reves ne s'realisent pas / et meme si je m'donne pas les moyens / je resouds tout c'qui va pas / ds ma tete tout ne fait plus qu'un: / un vent qui m'entraine, et je danse, / danse sur c'qui me malmène / et meme si c'est que dans ma tete / je deviens pseudo poete / dans ma tete je danse, je danse... / je danse pour vous et pour moi / et je ne vous en veux pas / meme si c'est que dans ma tete / et que je suis folle, pouet! / si ca suffit pas, si ca ne va pas, / mon monde à moi il est comme ca.
accepter que d'autres aient touché,
accepter que d'autres aient aimé,
flairé, embrassé, accepter
de ne pas avoir été la seule a avoir entendu,
accepter d'etre perdue
de ne pas etre la plus belle
accepter de ne pas etre celle
qui est la plus interessante
de n'etre que la plus recente
de ne pas etre claire parfois
accepter mes faux pas
accepter de ne pas etre parfaite
et ne pas s'en vouloir
encaisser les defaites
faire comme si ne rien savoir
sur la vie d'avant
sur le sexe d'avant
sur l'amour d'avant
qui m'écrasent le coeur comme un eteau,
fait sortir la rancoeur de n'etre que le nouveau
bébé, et comparer le nombre d'années
a l'amour engendré...
rien est serieux, tout est a pleurer de rire
la mort la haine puisque tu m'aimes
sauf quand on se dispute sauf quand je lutte
pour ne pas souffrir et que je me retiens d'ecrire
en ce moment je recule et buscule mes idéaux
qu'est ce qui me pousse a insulter
de petasses ces filles a la télé
qu'est ce qui nous pousse a mepriser
il faut sans cesse se surveiller
paix et amour, paix et amour,
paix et amour
qu'est ce que je vais faire de ma vie
qu'est ce que je vais trouver ici
aider, enseigner, donner des bonnes lecons
qu'est ce qui me distingue des cons?
qui me dit que je n'ai pas tout faux?
Entre crise de nerf et crises de joie mon coeur balance
qu'est ce qui m'prend a quoi j'pense
tout se melange ya plus de sens, mon coeur balance
entre crises de nerf et crises de joie je me noie
mais ca va, je m'apercois que je suis comme ca
je bois! mais arrete de crier, j'arreterai de bouder!
et puis d'abord je boude pas, je bois tes repproches
ah! j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi tetu,
jamais ete aussi proche, mais laisse moi digerer!
laisse moi avaler la dispute, cessons la lutte
et prend moi dans tes bras, je boude pas
J'INTERIORISE
Tous ces jardins secrets que personne ne connait, que personne ne comprend, sont defaits perpetuellement. toutes les fleurs font la gueule, les animaux sont seuls; meme si ca va ya quelqu'chose en moi qui m'pousse a m'poser des questions, ca tourne pas rond, une sensibilité a fond.
Et meme si ca va j'ai quand meme besoin d'écouter Mano Solo et meme quand ya pas de salauds je me sens pas trop, pas trop bien, pourtant t'es mien, pourtant t'aime mes seins! pourtant tu m'conviens! et tous les matins sont beaux mais j'ai besoin de Mano Solo.
J'ai beau rire et danser, mon âme degouline de detresse, j'ai beau me sentir choyée, mes paysages ne sont que colines de stress. tous ces jardins secrets que personne ne connait, que personne ne comprends, sont defaits perpetuellement.
Les fleurs font la gueule et les animaux sont seuls et tous mes airs tristes me donnent l'air pessimiste mais je suis bien! j'ai juste besoin de mano solo, je l'ai dans la peau!
Tout ce que je ne sais pas dire, tout ce que je ne sais que fuire, tous ces jardins secrets que personne ne connait, que personne ne comprend, m'echappent perpetuellement.
J'ai beau vouloir saisir le sens de mes émois, chercher a resoudre les tracas, je ne cerne qu'une infime partie de ce qui me fait souffrir, qu'une infime partie de ce qui me fait rire; si je bougeais les bras chaque fois que je ne sais pas, je brasserais de l'air non stop. Je brasserais de l'air non stop comme si je voulais m'envoler, comme si je voulais m'eloigner, je pousse la terre de mes pieds, et je bats des ailes, legere et sereine, je bats des ailes, comme une sirène du ciel, peu importe la métaphore, je m'en sors, je m'en sors...
Tout ce que je ne sais pas dire, tout ce que je ne sais que fuire, tous ces jardins secrets que personne ne connait, que personne ne comprend, m'echappent perpetuellement.
Vous savez, vous m'rendez heureuse, vous savez qu'j'suis joyeuse!
impossible de dormir, impossible de pas penser, j'ai trop envie de rire, de danser, de chanter, je suis heureuse, je t'imagine pres de moi, j'ai finit d'etre peureuse, quoiqu'il arrive je suis chanceuse, je vous ai avec moi! je vous prends sous le bras, et malgré nos faux pas je vous ai avec moi! la bise au chat, et son joli minois, je vous aime d'amour et tout se mélange, je vous aime d'amour, tout change... sauf mon amour pour toi, toi, toi... vous savez j'suis heureuse, vous savez, j'suis chanceuse! la vie pas à pas, me montre du doigt les joies, les joies de te connaitre toi, toi, toi! quoiqu'il arrive j'ai vécu ça et ça recommencera, quoiqu'il arrive la vie m'aidera, malgré mes faux pas, ça recommencera!
une envie de toucher la volupté d'un baiser, un baiser d'amitié, tout se mélange, je vous aime d'amour, tout change... sauf mon amour pour toi! toujours pour toi, demande moi ce que tu voudras, je suis là là là... et meme si tout change j'aime ton joli minois, la bise au chat, ça recommencera, malgré les aléats, la vie m'aidera, l'amour est là.
Si j'arrive pas a dormir c'est qu'y a trop de souvenirs qui passent pas, c'est que j'arrive pas a gravir la montagne du pire et que j'ai peur de finir conne comme ça...
Quand c'est impossible de m'endormir, c'est qu'y a trop de cauchemars qui n'arrivent pas a partir, mon esprit en a marre de penser a mourir, d'être écorché au point d'en rire.
Si j'arrive pas a dormir, c'est que j'ai oublié, et que je veux me souvenir de ce que je cherche a fuir quitte à être outrée.
Quand j'arrive pas a dormir je ne fais qu'écrire pour échapper aux choses que je dois, écrire pour dire que je suis Moi. j'arrive même plus a lire, sauf quand c'est pour médire des autres et de leur faux pas... je ne suis plus sure de parvenir a m'accepter, je ne supporte pas. Vais-je devenir tout ce que je n'aime pas?
Quand j'arrive à dormir, c'est que tu m'inspires de longs soupirs, que je rêve d'être dans tes bras; quand je respire ta voix et que je touche ta gentillesse du bout des doigts... Quand tu dessines rien qu'avec un sourire des merveilles en moi.
Les prémices du précipice: quand on se voit couler, que rien de bon n'est en présage quand on ne voit plus de raison d'etre sage quand on se voit couler tout est insensé, mon regard est fixe et tout est flou, les premices du precipice sont partout, j'entends la meme note j'ai envie de respirer l'eau, je me sens trop sotte, j'ai mi la barre trop haut. Comment se supporter je ne suis pas quelqu'un de bien comment accepter mes pechés je m'en veux putain tellement je suis vide tellement je souffre je touche du doigt les préludes du gouffre. je voudrais enfoncer ma tete dans le sol. j'en ai marre d'attendre et je me dégoute, j'en ai marre d'etre molle et toujours dans le doute. je me suis totalement fourvoyée: est ce qu'on peut se repprocher d'avoir changé?
La vapeur du vertige deguisée en air me donne l'air d'etre au courant; chaque instant qui s'evapore m'incite a faire taire les idée noires du moment. Toutes les particules d'oxygène de l'air mettent mes poumons en joie, toutes les fleurs rouges de la terre me crie ton nom, parfois, j'ai l'impression que tout est pour moi: les longs chemins au caillous qui crissent, l'odeur de l'herbe, la pluie, les frissons, mes poils qui s'herissent, un rayon de soleil qui m'éblouit, un sourire qui s'estompe en reverie... le tourni des choses simples m'envahit, c'est le vertige de l'instant, une seconde où je me sens vivre au moment présent, un seul emerveillement peut raviver une vie, un seul vertige pour oublier l'ennui, je me sens vivre, je me sens ivre de boire de l'eau! si j'effleure ta peau, je veux voir monter vers le haut la comissure de tes levres, un endroit stratégique, le recoin le moins aimé mais le plus beau: la comissure des levres c'est poetique, c'est l'endroit qu'il me faut... je me love comme je peux là ou c'est moelleux et tu me berces avc des sourires, pour me réveiller tu n'auras qu'a rire!
trouver les bons mots pour t'écrire
chercher les metaphores qui t'feront rire,
des symbols plus grandioses q'tes sourires
mettre sur papier la symbiose que j'ressens
caresser, souligner le désir si violent
sans sortir les mouchoirs et les violons
sans laisser choire mon émotion
pour une fois j'veux plus m'controler
pour une fois je veux laisser éclater
j'veux t'avouer sans crier, sans t'faire peur
je vais y mettre toute ma douceur
te susurrer a l'oreille des mots doux
en m'retenant de t'embrasser partout
j'reste serieuse mais pas trop
ne t'en va pas au galop!
j'ai trop besoin de te dire
j'ai trop besoin de te dire...
j'veux que tu sois rien qu'a moi!
je veux partager tes draps!
j'veux avaler la clef de ton coeur
partager des jours meilleurs
je te veux egoistement
jusqu'a la fin des temps
j'veux te rendre heureux
j'veux qu'tu m'aimes avant eux
je veux je veux je veux!
trouve moi belle trouve moi sexe
je suis mieux que tes ex!
dis moi tout, j'écoute tout!
j'dois tout savoir, tout connaitre!
les moindres recoins de ton etre!
rien ne dois m'echapper...
et j'veux un bébé!
le plus beau de tous
mais tu changes les couches
j'veux qu'tu m'consoles
j'veux qu'tu m'expliques
laisses tes consoles
j'veux qu'tu rappliques
des que JE VEUX.
il est où ton ch'val blanc?
va le chercher sur le champs!
fais ce qu'je dis, ais envie
de CE QUE JE VEUX.
mais dis moi de me taire
y faut pas m'laisser faire
tu l'as sans doute pas remarqué
j'suis un peu autoritaire
alors va falloir me secouer
si tu veux pas etre par terre
fais de moi c'que tu voudras
j's'rai là plus qu'il l' faudra...
je voulais juste te dire
te faire sentir, te decrire,
a quel point, a quel point...
j'ai besoin de ce petit poeme
mais oublie les rimes et les blagues
oublie les allusions un peu vagues
je voulais juste te dire que je t'aime.
on se manque toujours, les trains n'arrivent jamais en meme temps, et on rate les rares perches qui nous sont proposées. on est sans cesse deçus par les autres et par soi-même parce que même si on pense pareil, on le pense jamais au même moment!
